
Continuons la série de notre street-art légal. Les premières idées que j’ai présentées reposaient sur le street art ‘officiel’ et les nouvelles technologies. Pour ces deux cas, la difficulté de mise en œuvre est réelle.
Aujourd’hui, ma sélection prend les exemples des artistes Lor-K et Ben Wilson dont les supports de création se composent d’objets rejetés dans la rue. Ces indésirables sont upcyclés. L’upcyclage ou upcycling c’est le niveau ultime du recyclage. En effet, lors du REcyclage, un déchet a une seconde vie à l’identique de la première. L’idée de l’UPcyclage, est d’offrir une perspective ‘meilleure’ à l’objet, c’est une notion très subjective je l’accorde.
Mon histoire d’upcyclage a ses limites malgré tout. Les déchets, mêmes transformés en art, terminent souvent à la déchetterie ou au fond d’une poubelle. Le street art est éphémère car il ne garantit pas la protection des œuvres. Il serait compliqué de circuler dans certains quartiers très ‘street arté’ si des cordons de sécurité étaient positionnés comme dans les musées. En effet, pour ne pas dégrader l’art, il ne faut pas le toucher.
Parmi les deux artistes choisis, Lor-K utilise les encombrants déposés dans la rue, et Ben Wilson peint sur des chewing-gums. Ces objets ne leur appartiennent pas. Ils utilisent les déchets déposés par d’autres. Ces matériaux n’ont pas de légitimité dans la rue, alors ils peuvent les modifier et jouer avec.
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