Pessac favorise la création artistique sous toutes ses formes. Au cours des années et des événements (principalement les « Vibrations urbaines » et « Shake well« ), la ville met à disposition des artistes, des façades pour la production de street art.
Habitant la ville de Pessac, je croise régulièrement ces fresques. Mais que je n’avais pas pris le temps de photographier.
J’ai suivi l’itinéraire proposé par Mhikes (à l’envers). J’ai également ajouté quelques spots, que je connaissais. Il y en a bien d’autres encore.
Ceci est aperçu non exhaustif d’un parcours qui pourrait se nommer « street-art à Pessac en 25 étapes« .
J’ai essayé autant que possible de mentionner les artistes et d’indiquer quand je les trouvais les ressources internet où vous pouvez les retrouver (il suffit de cliquer sur les titres). Ce n’est pas toujours facile ! Je m’excuse si j’ai commis des erreurs, et n’hésitez pas à me les indiquer, je modifierai l’article en conséquence.
Assez parler !
Commençons notre tour de Pessac.
On démarre à Bellegrave. La salle Bellegrave, le skatepark, le stade et les environs sont une zone très riche en street art.
Nous sommes ici avenue du colonel Robert Jacqui.
Un ange pas si sage, qui reprend les classiques des cartoons : Popeye, Bug Bunny, Superwoman etc.
A 2 pas, dans un recoin, tu trouveras les oeuvres suivantes.
Les corps féminins sans tête, sur lequel plane un nuage troublant. Elles se font face au coin du mur, elles se font également écho : par exemple, les motifs du tabouret de l’une se retrouvent dans le « nuage » de l’autre.
Ce travail surréaliste n’est pas courant dans le street art. On n’est pas dans la démonstration et l’exubérance, mais l’artiste nous invite au questionnement.
On se rend maintenant avenue du docteur Roger Marcadé, pour trouver un autre docteur, qui a travaillé sur un bâtiment d’ERDF.
Déjà en 2015, le personnage représenté était masqué. Il plane dans l’air des bulles contenant différentes choses, dont des glaces.
Pour la suite, on se rend au 88 avenue Pasteur.
Cette superbe fresque « Ninas with attitude » est MA préférée, même si j’aime beaucoup toutes les autres que je présente tout au long du parcours. Elle est très visible quand on circule en voiture dans Pessac.
Cette fillette, déguisée en mariée et en boxeuse nous nargue. Et j’adore la force de cette représentation.
Cela vaut bien une deuxième photo.
Direction le centre ville maintenant, et plus exactement la rue Nelson Mandela.
Cet intérieur de maison des années 60 est surprenant par sa taille. L’effet gigantesque est assez stupéfiant.
Vous pouvez donner vie à ce décor avec de la réalité augmentée.
En continuant à remonter la rue, à l’angle de l’avenue Louis Laugaa, on trouvera la prochaine oeuvre.
Sur fond noir, se trouve cette tour de Babel aux couleurs pastels.
On continue sur l’avenue Louis Laugaa, pour aller quasiment en face de la mairie.
Au dessus du passage permettant de travers les voies ferrées, se trouve un portrait de Sismikazot. Ces portraits portent un message, ici, c’est « entre deux mondes ».
On se glisse dans le passage, pour aller rue Bossuet.
8 – Rouge
Cette oeuvre se nomme « Riposte », et montre une femme en position combative. J’aime les traits de ce portrait. La lumière de la peinture est amplifiée par la lumière du jour en cette fin de journée ensoleillée.
Il est plus rare de tomber sur cette oeuvre par hasard (sauf quand des travaux bloquent la rue principale et c’est dans ces circonstances que j’ai vu cette fresque la première fois), car elle se situe dans une rue résidentielle calme. Mais ça vaut le coup de faire le détour.
On repart en direction du Campus (allée Maine Biran)
Zest habille l’escalier de ce bâtiment universitaire avec ces couleurs si représentatives : bleu, rose, jaune. Elles formes des traces comme des coups de pinceau.
J’ai vu la création de cette fresque et j’avais vu l’exposition présentée alors à l’artothèque de Pessac.
Nous contournons maintenant ce bâtiment pour découvrir une autre oeuvre de Zest à l’entrée.
L’oeuvre est plus complexe, elle a du composer avec les éléments du bâtiment (affiches, portes et fenêtes).
Pour voir la suite, il suffit de se retourner.
Ici, E.T. t’accueille dans la vaste fresque qui se déroule sur plusieurs centaines de mètres.
Il faut se promener et longer cette fresque immense. Depuis sa réalisation en 2017, elle montre quelques signes de dégradation. Mais c’est aussi cela le street art, c’est éphémère.
En traversant les bâtiments universitaires, on se rend à l’esplanade des Antilles qui regorgent d’oeuvres street-art.
La végétation commence à sérieusement envahir cette oeuvre très colorées de DYOX réalisée dans le cadre du festival « Shake Well ».
On se trouve ici avenue du Dr Paul Fournial.
14 – Sock wildsketch
15 – Alejandro Mono Gonzalez
On retrouve le travail de cet artiste sur plusieurs murs des bâtiments le long de l’esplanade des Antilles.
Ces couleurs cernées de noires présentes des motifs entre abstraits et vitraux.
16 – Portrait Street-Art Pessac
Ce portrait paraît réalisé depuis dans un zone où les tags se mélangent les uns aux autres. Je n’ai pas réussi à déchiffrer la signature. Si tu connais l’artiste, n’hésite pas à le mentionner en commentaire, je le compléterai.
Beaucoup de travail et des animaux dans tous les sens sur ces façades.
18 – Alejandro Mono Gonzalez
En passant trop vite, on peut manguer les 2 visages allongés sur la partie haute de cette fresque.
19 – Alejandro Mono Gonzalez
L’autre versant du même bâtiment, la maison des étudiants, nous montre une partie supérieure plus fleurie, quand la partie du bas dévoile des yeux.
Ce portrait de pilote peut dérouter (oui, j’ai osé le jeu de mot 🙂 ).
Pour la trouver, il faut se rendre Avenue Jean Babin.
Pour la suite, on se rend allée Paulin de Nole.
Un morse pirate est à bord d’un drôle de navire.
En route pour le poste électrique des Paillères, avenue de Bardanac.
22 – Jokerliner ?
J’ai quelques difficultés à identifier l’auteur de cette fresque abstraite.
23 – Fresque sur enceinte Enedis
Les artistes se multiplient sur cette fresque. Initialement délimités, les tags se superposent maintenant.
Sur l’avenue de Bardanac, les fresques sont noires et bleues.
En prenant l’avenue des arts, on passe au noir et blanc.
Très facile à reconnaître et très présent partout dans Bordeaux, on retrouve Mr Poulet.
Mes filles sont fans de ce poulet tout rond, parfois coquin, parfois éveilleur de conscience. Comme c’est le cas pour notre dernière escale, avenue Jean Jaurès, en face le Leclerc.
Le climat versatile de Mr Poulet est en train de s’effriter car il a été réalisé sur une place de placo.
Nous avons presque réalisé une boucle pour découvrir ces 25 oeuvres de Street-Art à Pessac.
Est-ce que cette découverte du Street-art à Pessac t’a plu ?
Retrouve mes autres escales Street-art, à Fort-de-France cette fois-ci.
A tes bombes pour venir compléter ce paysage. Les vibrations urbaines ont lieu tous les ans fin octobre et elles proposent des performances autour des cultures de la rue.
Si tu es intéressé, en tant qu’artiste, spectateur ou spectactrice, suis les informations autour de cet événement.