L’importance de la communication inclusive
Cet article explore les parallèles entre les luttes auxquelles sont confrontées la langue des signes et le langage inclusive. En effet, les deux visent à favoriser une communication inclusive.
La communication est la pierre angulaire de l’interaction humaine. Cependant, les normes linguistiques traditionnelles peuvent exclure certains groupes, limitant ainsi leur capacité à communiquer efficacement.
La lutte permanente pour la reconnaissance 🤝
La lutte de la langue des signes 🧏♀️🧏♂️
La langue des signes se bat depuis longtemps pour être reconnue comme une langue légitime. Malgré son expressivité unique et le rôle vital qu’elle joue pour combler le fossé de la communication entre les communautés sourdes et entendantes, de nombreuses régions du monde ne la reconnaissent toujours pas.
Aux États-Unis, l’utilisation de la langue des signes a été découragée et même interdite dans les écoles pour sourds à la fin du 19e et au début du 20e siècle. A l’époque, on pensait que la langue des signes entraverait la capacité des élèves à apprendre la langue parlée, considérée comme essentielle à l’intégration dans la société.
En France, la langue des signes n’a été reconnue comme langue officielle en 2005. Pourtant, elle est utilisée par environ 100 000 personnes. Ce manque de reconnaissance a entraîné un manque de ressources et de soutien pour la communauté sourde.
Dans de nombreux pays, la langue des signes a été considérée comme une langue de handicapés, ce qui a entraîné une stigmatisation et une discrimination. Cela a conduit à un manque d’accès à l’éducation, à l’emploi et à d’autres opportunités pour les personnes sourdes.
Même de nos jours, la langue des signes fait parfois l’objet de moqueries et d’un manque de respect. Cela se voit dans les cas où les interprètes en langue des signes ne traduisent pas des événements importants. Mais cela se voit également dans les médias quand ils véhiculent des représentations inexactes ou irrespectueuses.
L’émergence du langage inclusif 📝
Tout comme la langue des signes, le langage inclusif se bat également pour sa reconnaissance. Le langage inclusif vise à promouvoir des pratiques linguistiques plus inclusives.
Pourtant, il se heurte à la résistance de ceux qui le considèrent comme source de division ou inutile.
La langue française serait-elle sous cloche ? Il serait impossible de la réformer, d’introduire des langues régionales dans notre pays ? Je vous invite à lire cet article de The conversation sur le rapport compliqué de la France avec les différentes langues.
Le potentiel de la communication inclusive
La langue des signes et le langage inclusif ont tous deux le potentiel de créer une société plus inclusive et plus équitable.
La langue des signes : Combler le fossé 🌉
La LSF est une langue unique et expressive qui comble le fossé de la communication entre les communautés sourde et entendante. Pour en savoir plus sur cette langue à part entière, consulte cet article très bien écrit.
Elle offre un moyen d’exprimer des pensées, des émotions et des idées. Sans dépendre du langage parlé, elle permet une communication plus accessible à un plus grand nombre de personnes.
Langage inclusif : Reconnaître la diversité 🌈
Le langage inclusif, quant à lui, reconnaît et respecte la diversité des expériences et des identités humaines. Il cherche à éliminer les préjugés sexistes dans le langage et à faire en sorte que chacun se sente valorisé et inclus dans notre société.
Le rôle de l’art dans la promotion de la communication inclusive 🎨
Je me présente comme une artiste engagée dans la promotion de l’inclusivité et de la diversité. En effet, mon travail avec la langue des signes contribue de manière significative à cette lutte pour la reconnaissance et l’inclusion.
Je crée une série de linogravures représentant l’alphabet de la langue des signes. Ainsi je sensibilise chacun·e à la langue des signes et à son rôle crucial dans la promotion de l’inclusion et de l’accessibilité.
Mon art souligne avec force l’importance de la langue dans le façonnement de nos perceptions et de nos expériences. Finalement, il sert d’inspiration pour prôner des pratiques de communication plus inclusives.