Découverte du Pop Art avec mes filles : plutôt que d’apprendre l’histoire de l’art de manière passive, je propose des activités ludiques pour découvrir des courants artistiques.
Nous n’avons pas exploré l’ensemble du mouvement Pop Art. En effet, nous nous sommes concentrées sur la représentation de séries colorées. Le but n’est pas de reproduire dans les mêmes conditions que l’artiste, mais de s’imprégner du mouvement, de parvenir à l’identifier.
Les consignes de départ
J’ai orienté l’activité avec les consignes (très strictes) suivantes :
- On choisit une image qu’on reproduira ensuite. Interdiction de changer d’image au cours de l’atelier. Manon a choisi un chat (ce n’était pas le motif le plus simple mais elle s’en est très bien sortie), Aurore une ampoule, et j’ai opté pour un crocodile.
- Le noir est aussi une constante obligatoire : il fait partie, avec le dessin, des invariables. Ces constantes donnent de la cohérence à la série lorsqu’on passe d’un dessin à l’autre.
- Il n’y aura 2 couleurs au maximum, par dessin.
Strictes mais très facilement compréhensibles, les consignes ont été respectées sur le bout des doigts.
Ce qu’on a expérimenté
La notion de série a pu être mise en pratique : Répéter une trame suivant des contraintes imposées constitue un ensemble qui forme un tout.
Le choix des couleurs n’est pas si simple. Associer deux couleurs revient à prendre le risque qu’elles ne collent pas entre elles. Heureusement grâce au pop art, on s’affranchit vite du bon gout. Le contraste des couleurs est aussi une manière de les choisir.
Nos outils pour cet atelier
Tout d’abord, nous avons décalqué les images pour être certains d’avoir exactement les mêmes dessins de départ.
J’ai acheté une table lumineuse (craquage !) : avoir l’opportunité d’utiliser ce nouvel engin a donné un sérieux avantage à cette activité. Les filles ont adoré !
Pour réaliser les grands aplats de couleurs, j’ai proposé les pastels à l’huile et secs. L’idée était aussi de tester la différence entre ces deux mediums.
Evidemment, il y en avait partout sur les doigts, car le pastel a du mal à se fixer. L’effet secondaire est que les dessins, réalisés dans le carnet, ont été reproduits en effet miroir sur les versos laissés blancs.
Afin de nous orienter sur cette activité, j’avais emprunté à la médiathèque le livre “le Pop’art, un jeu d’enfant“. Nous l’avons d’ailleurs parcouru ensemble pour nous approprier le thème. Par contre, nous n’avons pas peint à l’acrylique comme le propose l’ouvrage.
Le bilan de l’activité
Finalement, le bilan est très positif.
- La simplicité du thème permet aux enfants d’être autonomes. Il est donc facile de réaliser l’activité, sans trop “se prendre la tête”.
- Le rendu est réussi.
- Le terme “Pop Art” a pris du sens pour les filles.
Mission accomplie !
Enfin, pour retrouver :