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Artispreneur : le pinceau d’une main, le smartphone de l’autre

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Les #entrepreneurs se déclinent en différentes typologies : #mompreneurs, #babypreneurs (qui ne sont pas des bébés qui deviennent entrepreneurs, mais des entrepreneurs novices).

Et si on parlait des #artispreneurs? Un néologisme de plus, contraction d’#artiste et #entrepreneur
Je me considère à la fois artiste, et à la tête d’une petite entreprise de vente de mon art (incluant promotion, participation à des événements, produits dérivés etc).
Et toi, te sens-tu artispreneur ?

L’artiste n’est pas qu’un artiste

Passer mes journées le pinceau à la main, face à mes toiles, ne suffit pas pour vivre de mon art.

Produire de l’art ne suffit pas à vivre de son art. Il faut passer beaucoup de temps et d’énergie à en faire la promotion.

L’artiste se retrouve avec des problématiques assez proches des entrepreneurs.

La différence majeure est que le produit qu’il propose est de SON art. Il s’agit donc d’un produit qui touche directement à sa propre personne, ses aspirations, ses engagements, sa vision du monde.

Artipreneur

Au quotidien, un artispreneur prend des décisions d’entrepreneur et fait de la gestion :

  • Etablir une simili-stratégie : définir ce qu’on veut promouvoir, à quelles expositions on souhaite participer. Au final, chaque décision peut avoir une influence sur l’image qu’on renvoie de son art.
  • Communiquer : via les réseaux sociaux, un blog, la presse etc
  • Apprendre, évoluer, essayer : un tableau réussi est le fruit de nombreux travaux en amont, de recherches, d’essai, etc.
  • Gérer l’administratif et la comptabilité

Et la liste est loin d’être complète.

Déléguer des tâches ?

L’artiste ne peut pas déléguer sa création artistique, même s’il existe aussi des solutions de ce côté là pour certaines formes de création.

En revanche, il est possible de déléguer ces tâches de gestion pour se concentrer sur son art. C’est précisément la mission des agents d’artiste et/ou des galeristes.

Mais trouver la perle qui saura défendre et valoriser son art n’est pas chose aisée. Et cela a un coût qu’il n’est pas toujours facile de dégager lorsqu’on débute.

Où trouver des bons conseils ?

Voici quelques articles pour mieux comprendre les enjeux de l’artispreneur :

Par Gwenn Seemel : son blog fourmille de bons conseils dans ce domaine. Je recommande en particulier l’article « comment vivre de son art« .

Par Amylee : elle donne sa vision du métier d’artiste. Tu peux commencer par l’article « savoir gérer son temps d’artiste » qui donne de manière complète toutes les tâches qui incombent à l’artispreneur.

Par Diane Rousseau : sa vision du métier d’artiste est très pertinente. A lire, son article « Si toi aussi tu en as marre du marketing à la machette pour te faire connaître !« 

2 réflexions au sujet de « Artispreneur : le pinceau d’une main, le smartphone de l’autre »

  1. Tellement vrai Elize! Il est bon de parler de cette nouvelle catégorie d’artistes que nous sommes pour détrôner l’image de l’artiste la tête dans les nuages qui ne pense à rien et peint toute la journée.
    Et j’aime beaucoup le terme #artispreneur, ça résume bien l’idée 🙂

    1. Merci Liliflore ! Effectivement, il est important de communiquer sur notre véritable quotidien, pour éviter les fausses idées sur notre activité.

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