Connaissez-vous le terme « dactylologie » 📚?
Quand je vous présente un alphabet en langue des signes, il s’agit de communiquer en épelant des lettres avec les mains.
👐 Mais saviez-vous que la dactylologie ne représente qu’un aspect de la langue des signes ? Cette dernière va bien au-delà, avec ses gestes et expressions uniques. Les gestes sont réalisés avec tout le haut du corps, les mains. Le visage véhicule également beaucoup d’informations.
En comprenant la place de la dactylologie dans la langue des signes, nous valorisons une communication inclusive et respectueuse.
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Continuez de vous entrainer à épeler votre prénom et celui de vos proches, c’est une approche pratique pour se familiariser avec la langue des signes. Puis progressivement demandez-vous comment on signe « bonjour », « merci » etc
Voyons l’importance de la dactylologie, pourquoi elle diffère du « signer », et comment elle peut servir de tremplin (ou d’erreur) pour s’initier à la Langue des Signes Française (LSF).
Qu’est-ce que la dactylologie ?
La dactylologie, souvent appelée « épeler » en langue des signes, est l’art de représenter les lettres de l’alphabet à l’aide de gestes et de mouvements des doigts. C’est un outil essentiel pour épeler des noms propres, des lieux ou des termes techniques pour lesquels il n’existe pas de signe spécifique.
Dans mon cas, quand j’ai commencé à représenter les mains, j’ai choisi de représenter les 26 lettres de la langue des signes.
Différence entre dactylologie et signer
Il est crucial de comprendre que la dactylologie ne constitue pas à elle seule une conversation en langue des signes. « Signer » implique une communication fluide et naturelle à travers une combinaison de gestes, d’expressions faciales et de mouvements corporels.
La dactylologie, en revanche, se concentre sur l’épellation de mots spécifiques.
Comment la dactylologie peut-elle aider à s’initier à la LSF ?
La dactylologie joue un rôle essentiel pour les débutants en langue des signes.
En maîtrisant l’alphabet des doigts, les apprenants peuvent progressivement étendre leur vocabulaire et leur compréhension de la LSF.
Mais il n’est pas nécessairement le meilleur allié d’une communication plus fluide et nuancée dans cette langue riche et diversifiée. D’ailleurs, il ressort comme l’erreur n°1 des débutants en LSF.
Conclusion
En résumé, la dactylologie est un pilier de la communication en langue des signes mais n’est pas représentatif de la LSF.
En apprenant l’alphabet en langue des signes, nous ouvrons la porte à une communication inclusive et respectueuse pour tous. Si cela permet de sensibiliser à cette langue, continuons à la partager.