Julie est modèle vivante.
Je lui ai proposé de répondre à quelques-unes de mes questions pour mieux comprendre les modèles vivants. En pratique, les modèles vivants restent muets pendant les séances de pose. Pourtant, ils·elles méritent bien qu’on les entende.
Je synthétise ici ses paroles.
Nous nous sommes rencontrées et avons partagé un verre sous le soleil couchant d’une fin d’après-midi d’août.
De nombreux points communs nous rapprochent :
- Nous sommes du même âge,
- Nous habitons la même ville,
- Nos corpulences sont équivalentes,
- Et nous fréquentons les cours de modèle vivant, même si ce n’est pas du même côté de l’estrade.
Là où tout a commencé
Julie a commencé à être modèle vivant à 18 ans parce qu’elle cherchait un job pour gagner un peu d’argent pendant ses études.
Et puis elle n’a jamais arrêté !
Poser est un « passe-temps », un « moment à elle ». Ces moments lui servent de sas de décompression.
Cette activité lui donne aussi la possibilité d’entrer dans l’univers des artistes.
Une ouverture sur l’art
En étant modèle vivante, Julie intègre plein de notions techniques.
Elle adapte sa pose aux exercices qui sont donnés aux élèves.
Elle s’assure également de ne léser aucun participant, en faisant attention à limiter les raccourcis par exemple.
En tant que modèle, les postures sont à son initiative la plupart du temps. Elle peut être orientée si le cours se concentre sur un thème (par exemple, les mains, ou le portrait ).
Julie trouve qu’il lui « manque une expression à elle », une différence qui permettait de proposer un petit plus.
Je lui avoue que j’ai moi-même déjà ressenti une certaine lassitude avec des modèles qui semblaient proposer toujours les mêmes postures.
Au-delà de cette activité, Julie se dit qu’elle pourrait passer de l’autre côté et se mettre à créer à son tour. Selon elle, cela l’aidera à proposer des postures en connaissance de cause et à se renouveler.
Le regard sur la nudité
Au tout départ, quand il appris son job d’étudiante, son père « a voulu mettre le feu aux Beaux-Arts ». Sa famille n’avait pas de penchant artistique, et était plutôt pudique vis-à-vis de la nudité. Mais finalement, l’idée est maintenant bien acceptée.
Julie a toujours eu des regards bienveillants dans le cadre des séances de pose. L’approche artistique lui a permis d’avoir « une relation plus saine avec son corps », de s’affranchir des corps « parfaits » mis en avant dans les médias.
D’ailleurs, elle a aussi eu une expérience naturiste et elle a ressenti le même rapport aux corps, un rapport banalisé par rapport à la nudité, sans connotation sexuelle.
Son pigment préféré ?
Elle hésite entre le sépia et la sanguine.
Cela paraît si évident… puisqu’il constitue la panoplie de base pour réaliser des esquisses chaleureuses et humaines.
J’ai passé un très bon moment. Et cela m’a reboostée pour participer à des séances de modèle vivant·e cette année.
Pour continuer
Pour les artistes que cela intéresse, Julie pose sur la région bordelaise, sur Périgueux où elle retourne régulièrement et sur la Rochelle. Contactez-moi ou laissez un message en commentaire, je transmettrai.
Pour ceux qui cherche des modèles hommes, sur Bordeaux également, je suis en contact avec Jeff et je peux lui transmettre vos demandes.
Pour laisser la parole et compléter ce que j’ai pu retenir de mon échange avec Julie, je te laisse découvrir le témoignage d’une modèle vivante.
bonjours
voila je recherche des cours puis pose comme modeles vivantes g deja pose
deux fois 2016 et 2018 aussi dispos et ravi de pose pour vous philippe 49
age 0698863310 peut pose dans vous cours moi je recherche des cours
puis pose modeles vivantes 1m79 pour 80 kilos merci
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