#1jour1sportive est un défi dessiné que je me suis lancée pour valoriser les femmes et leurs activités.
Les raisons de ce choix sont tellement nombreuses et évidentes :
Technique autour du dessin : Dessiner le mouvement, dessiner des corps de femmes variés
Féminisme : Montrer la diversité des sports et changer l’image qu’on a des femmes sportives, ou des sports réservés aux femmes.
Motivation : en me poussant à une pratique régulière. Au départ, je voulais faire un dessin par jour. En pratique, j’ai « sauté » quelques jours.
Fédérateur : chacun·e peut participer s’il·elle le souhaite
Il n’est pas nouveau pour moi de dessiner des femmes sportives. Cette fois-ci, plutôt que d’approfondir un sport en particulier, j’ai décidé de varier les sujets.
Et donc depuis quelques semaines, je publie sur Instagram, avec le hashtag #1jour1sportive, tous les jours (avec quelques jours de pause quand j’ai envie), une esquisse de sportive. J’essaie de diversifier les sports. Mais je m’attarde parfois sur certains sports.
Des sportives pour l’égalité femme-homme
Le sport des femmes est un outil d’émancipation et favorise l’ égalité femmes hommes. Cet article du Monde l’explique en détail.
Voir des sportives, c’est aussi voir des corps de femmes dans un contexte non sexualisé. Et je souhaite qu’en multipliant ces images on change l’image stéréotypée du corps des femmes.
J’ai beaucoup à dire sur le sujet, je le ferai bientôt dans un prochain article.
Les sportives dessinées depuis 2 ans
J’avais déjà commencé à dessiner des sportives puisque dès 2017, je dessinais des femmes pratiquant la danse et le yoga.
Cette année, j’ai réalisé une première série sur les footballeuses, à l’occasion de la coupe du monde féminine de la FIFA.
Puis, à l’occasion d’une commande, des surfeuses sont apparues sous mes pinceaux.
A la rentrée, je propose à mes filles de découvrir de nouveaux sports pour en choisir un. Je l’ai déjà expliqué ici.
Tout naturellement, j’ai eu envie d’élargir ces sports, de ne pas me cantonner à une seule pratique.
A chacune ses sports
Au final, au cours d’une vie, chacun·e a l’occasion d’essayer différents sports, que ce soit pour un après-midi entre ami·e·s où l’on échange quelques balles ou ballons, à l’école où l’on ne choisit pas, ou bien encore, dans la pratique d’un sport sur plusieurs années.
Je ne me considère pas comme une sportive : pourtant, si je liste les sports que j’ai pratiqués, ils sont nombreux :
La natation pendant toute mon enfance, soit une douzaine d’années
Le tennis
Le yoga
Le krav-maga
Des danses en tout genre : classique quand j’étais enfant, rock et salsa pendant mes études, orientale, zumba (je commence cette année)
Un peu de roller
Quelques tours de pédales en vélo pour me déplacer au quotidien dans Bordeaux : note que je n’estime pas faire du cyclisme, surtout en vélo à assistance électrique
Un saut à l’élastique et un saut en parachute à mon actif
Un baptême de plongée
Et diverses autres initiations pendant mon enfance : canoë, kayak, escalade, golf
Quel sport souhaites-tu voir dessiner ?
N’hésite pas à me proposer tes idées en commentaire, plus il y aura de sports dessinés et plus l’impact sera visuel.
Je lui ai proposé de répondre à quelques-unes de mes questions pour mieux comprendre les modèles vivants. En pratique, les modèles vivants restent muets pendant les séances de pose. Pourtant, ils·elles méritent bien qu’on les entende.
Je synthétise ici ses paroles.
Nous nous sommes rencontrées et avons partagé un verre sous le soleil couchant d’une fin d’après-midi d’août.
De nombreux points communs nous rapprochent :
Nous sommes du même âge,
Nous habitons la même ville,
Nos corpulences sont équivalentes,
Et nous fréquentons les cours de modèle vivant, même si ce n’est pas du même côté de l’estrade.
Là où tout a commencé
Julie a commencé à être modèle vivant à 18 ans parce qu’elle cherchait un job pour gagner un peu d’argent pendant ses études.
Et puis elle n’a jamais arrêté !
Poser est un « passe-temps », un « moment à elle ». Ces moments lui servent de sas de décompression.
Cette activité lui donne aussi la possibilité d’entrer dans l’univers des artistes.
Une ouverture sur l’art
En étant modèle vivante, Julie intègre plein de notions techniques.
Elle adapte sa pose aux exercices qui sont donnés aux élèves.
Elle s’assure également de ne léser aucun participant, en faisant attention à limiter les raccourcis par exemple.
En tant que modèle, les postures sont à son initiative la plupart du temps. Elle peut être orientée si le cours se concentre sur un thème (par exemple, les mains, ou le portrait ).
Julie trouve qu’il lui « manque une expression à elle », une différence qui permettait de proposer un petit plus.
Je lui avoue que j’ai moi-même déjà ressenti une certaine lassitude avec des modèles qui semblaient proposer toujours les mêmes postures.
Au-delà de cette activité, Julie se dit qu’elle pourrait passer de l’autre côté et se mettre à créer à son tour. Selon elle, cela l’aidera à proposer des postures en connaissance de cause et à se renouveler.
Le regard sur la nudité
Au tout départ, quand il appris son job d’étudiante, son père « a voulu mettre le feu aux Beaux-Arts ». Sa famille n’avait pas de penchant artistique, et était plutôt pudique vis-à-vis de la nudité. Mais finalement, l’idée est maintenant bien acceptée.
Julie a toujours eu des regards bienveillants dans le cadre des séances de pose. L’approche artistique lui a permis d’avoir « une relation plus saine avec son corps », de s’affranchir des corps « parfaits » mis en avant dans les médias.
D’ailleurs, elle a aussi eu une expérience naturiste et elle a ressenti le même rapport aux corps, un rapport banalisé par rapport à la nudité, sans connotation sexuelle.
Son pigment préféré ?
Elle hésite entre le sépia et la sanguine.
Cela paraît si évident… puisqu’il constitue la panoplie de base pour réaliser des esquisses chaleureuses et humaines.
J’ai passé un très bon moment. Et cela m’a reboostée pour participer à des séances de modèle vivant·e cette année.
Pour continuer
Pour les artistes que cela intéresse, Julie pose sur la région bordelaise, sur Périgueux où elle retourne régulièrement et sur la Rochelle. Contactez-moi ou laissez un message en commentaire, je transmettrai.
Pour ceux qui cherche des modèles hommes, sur Bordeaux également, je suis en contact avec Jeff et je peux lui transmettre vos demandes.
Pour laisser la parole et compléter ce que j’ai pu retenir de mon échange avec Julie, je te laisse découvrir le témoignage d’une modèle vivante.
A chaque rentrée, la même rengaine revient : trouver des activités pour mes filles !
Aucune des deux n’est viscéralement attachée à un sport donc la question se pose à chaque début d’année.
Elles peuvent continuer ou choisir un autre sport.
Les seules conditions sont qu’elles gardent leur activité toute l’année, et que la logistique pour aller les mener soit compatibles entre elles et avec les contraintes de la famille.
Cette année, je leur montre en dessins la diversité des sports qui sont à leur portée.
En effet, je me suis lancé dans le challenge #1jour1sportive pour valoriser les femmes sportives et pour montrer la diversité des pratiques.
Jusqu’à maintenant, j’ai illustré plus de 20 sports différents et la liste s’enrichit chaque jour (à suivre sur Instagram).
En finir avec le tutu
Chaque petite fille est tentée par le mythe du tutu.
Je n’y coupe :
En tant que petite fille, j’ai pratiqué de la danse et j’adorais enfiler mon justaucorps rose pale.
La danse classique fut le premier sport pratiqué par mes filles.
Aucune chance que ces arguments fassent mouche auprès des enfants.
Mais nous (mon conjoint et moi – il vaut mieux unir ses forces pour ce genre de défi) avions finalement réussi par convaincre les filles d’essayer une autre activité – au moins pour un an.
Elles avaient accepté de pratiquer du roller pendant un an… peut-être était-ce pour me faire plaisir.
Puis l’année suivante, on a ré-ouvert le choix des activités et elles sont tournées vers des activités à nouveau différentes : la street danse et l’escalade.
La street danse
Manon s’était donc tournée à nouveau vers la danse, mais sans le tutu puisqu’on avait trouvé un cours de « street danse ».
L’ambiance était tonique, sur des musiques actuelles qu’on a tous pris plaisir à écouter.
Il arrive parfois qu’on tombe par hasard sur une de ces chansons au resto, à la radio en voiture par exemple. Quand cela m’arrive, je repense systématiquement à Manon et je l’imagine danser.
Elle a pris plaisir à apprendre à toute la famille quelques-uns des pas et enchainements qu’elle maîtrisait. Et nous avons aussi aimé cette complicité partagée.
L’escalade
Aurore s’est, quant à elle, dirigée vers l’escalade.
Je recommande ce sport pour différents motifs :
C’est un bon compromis entre le sport individuel et le sport en équipe. Sur les blocs, on peut effectivement se débrouiller seul. En revanche, quand il faut s’assurer, le travail se fait par paire et une réelle confiance en son partenaire s’établit.
On n’apprends pas uniquement à se dépenser physiquement, mais on apprend aussi à faire des nœuds et à manipuler des fils et des ficelles. Au final, ces compétences s’avèrent bien utiles au quotidien (ne serait-ce que pour nouer ses lacets).
Le sport est réellement mixte et paritaire. Dans le groupe, il y avait autant de filles que de garçons. Et surtout il y avait une véritable collaboration entre eux tous.
Cette année, on recommence avec de nouvelles activités pour mes filles. Et pas seulement du sport : Zumba, théâtre et tennis.
Il était une fois… Bokehli, une boutique nichée au cœur de Bordeaux.
Que trouve-t-on à Bokehli ?
Bokheli est une carterie d’art, une jolie utopie concrétisée par Elisabeth.
Chaque carte présente est une œuvre d’art unique, au format carte postale. Le format maxi est un A5, soit 15 cm x 21 cm .
Une quarantaine d’artistes réalise ces cartes en exclusivité pour Bokehli. Il s’agit d’un travail petit format sur papier.
Tu trouveras également quelques carnets de notes dont les couvertures ont été réalisées par un artiste de la boutique.
La boutique accueille également des photographies artistiques tirées à peu d’exemplaires, et disponibles uniquement chez Bokehli.
A l’étage, une salle accueille deux artistes pour permettre de présenter des formats plus grands. Alors n’hésite pas à monter au magnifique escalier en colimaçon.
Ainsi, les prix sont tout à fait abordables et commencent à partir d’une dizaine d’euros.
Et voici de l’art que l’on peut toucher et manipuler. En effet, chaque œuvre est mise dans un fourreau et enveloppée d’un film plastique.
Le circuit court même dans l’art
Tu connais le circuit court pour les produits que tu mets dans ton assiette. Mais dans certains domaines, cette notion n’est pas privilégiée.
A Bokehli, tu trouveras une majorité d’artistes de Bordeaux, le bassin, et plus généralement le Grand Ouest.
Flâner dans cette boutique de la rue Bouffard, c’est découvrir des artistes régionaux.
Et d’ailleurs, au-delà de la boutique et de la vente, Elisabeth a constitué un véritable réseau d’artistes qui ont plaisir à se rencontrer.
Le petit plus ?
La boutique est réorganisée régulièrement et les stocks tournent. Chaque œuvre étant unique, une fois qu’elle est vendue, elle disparait et une autre prendra sa place.
La vitrine aussi est remaniée au moins une fois par semaine.
Chaque visite est donc une découverte.
Et si tu n’habites pas Bordeaux ?
Pas d’inquiétude, une boutique en ligne est disponible pour découvrir les artistes et les cartes disponibles.
Je voulais depuis longtemps peindre sur un papier avec une histoire et intégrer des effets de matière dans mes encres. Ce sera du papier à musique !
Pourquoi le papier à musique ?
Le papier à musique me fascine. Il représente à mes yeux une langue étrangère.
Et puis, je voulais trouver du papier vieilli, jauni par le temps.
Enfin, évoquer la musique s’adapte très bien au thème de la danse, que j’écume largement.
Premier essai
Je suis partie de mon esquisse favorite, inspirée de la « Valse » de Camille Claudel et j’y ai incorporé des morceaux de papier à musique.
Quand j’essaie une nouvelle technique, je préfère ne pas tout bouleverser. Si je modifie le support, les couleurs, les sujets, je me perds moi-même. Ce Big Bang ne me permettrait pas d’identifier ce qui n’irait pas, si le résultat ne me convient pas.
Pour un essai, l’effet me plait. Je vais continuer à rechercher des papiers vieillis. Ces papiers ont une âme, leur histoire s’ajoute à mes dessins.
Il faut donc prévoir une étape supplémentaire de préparation du papier (et de séchage).
Pour lier le papier support et le papier ajouté, je peins un fond commun, lors du collage du papier.
Mes personnages ne flottent plus dans le vide, mais se meuvent au sein d’un environnement que je leur ai préparé.
Etape supplémentaire dans les nouveautés : l’esquisse ci-dessous a été réalisée sur une toile. Le papier a été mouillé pour donner le relief.
Ce n’est pas fini
La recherche du papier à musique est également intéressante. Je vais continuer à fouiner les papiers jaunis dans les vides-greniers et les brocantes. J’ai d’ailleurs déjà trouvé de vieilles cartes routières. Il faudra partir sur un autre thème.
Pour continuer
Une des artistes que j’adore et qui excelle dans le mixmedia est Julie de Terssac. Je t’invite à découvrir son travail. J’adore comment elle agence les différentes matières, et comment elle les lie entre elles avec la peinture. Je suis complètement fan de ses tableaux sur des ardoises d’écolier.
Les esquisses et les toiles sont en vente. Vous pouvez commander votre esquisse personnalisée si vous souhaitez changer la couleur, le sport. N’hésitez pas à me contacter directement.
La première chose qui a attiré mon attention est l’absence de croix. En effet, seul figure le Christ. Sa posture représente la crucifixion, mais la croix n’est pas matérialisée.
Ensuite, chose remarquable, la sculpture provient d’un seul et même tronc d’ormeau. C’est assez incroyable de penser qu’il n’y a pas eu d’ajout de matière.
La proximité avec la sculpture
Je suis restée quelque temps pour profiter de cette œuvre sous toutes les coutures.
Même sans connaitre en détail tout ce qui se rapporte à Zadkine, il reste un artiste connu, avec un musée à son nom à Paris que j’ai visité (il y a fort longtemps).
Malgré cette notoriété, son Christ n’est pas particulièrement protégé dans l’église. Je ne dis pas que quelqu’un va repartir avec sous le bras. En effet, vue la taille, l’œuvre n’entre pas dans un sac à dos !
Mais il n’est pas protégé du toucher des visiteurs, et à hauteur d’homme, une patine commence à apparaître. L’œuvre vit au contact de ses admirateurs au sens propre du terme.
On se retrouve bien loin des interdictions des musées.
Il se crée une certaine intimité avec ce Christ de Zadkine.
A voir au village de Caylus
En se baladant dans le village, il est possible d’admirer la façade de la maison où vécut quelques années Zadkine et sa femme.
De plus, le village regorge d’ateliers d’artistes, de boutiques de créateurs ou brocanteurs.
J’y ai d’ailleurs trouvé du papier à musique. J’en cherchais pour un projet de peinture à découvrir dès maintenant sur les réseaux sociaux (Instagram surtout).
Pour en savoir plus
Pour tous les détails techniques et pratiques sur cette œuvre, le site de la ville de Caylus propose un article complet.
Le sport féminin est un sujet inspirant. En cette période estivale, je vais donc surfer sur la vague.
Tu as d’autres idées de sports que je pourrai dessiner ? N’hésite pas à me glisser l’idée, je suis à l’écoute.
Dessiner les surfeuses s’est révélé moins simple que ce que je pouvais imaginer au départ car, avec l’eau et les vagues, les corps défient les lois de la gravité.
Sur ce dessin par exemple, la tête est à la même hauteur que son bassin, sa main gauche se superpose à son pied droit. Tout est pourtant en ordre !
Dessiner les vagues était aussi inévitable pour expliquer que des membres manquent (ci-dessous la main droite).
Pourquoi dessiner des femmes sportives ?
Je peins parfois des femmes lascives, sans réelle activité déterminée. C’est un bon exercice anatomique mais l’idée véhiculée n’est pas celle que je souhaite .
Mais depuis quelques temps, j’ai intensifié mon travail autour des femmes sportives. J’ai commencé par les footballeuses et je continue avec ces surfeuses. J’ai aussi beaucoup représenté des yogis et des danseuses.
J’apprécie ce thème des femmes sportives pour plusieurs raisons :
l’anatomie des femmes sportives : elles sont musclées et il faut réussir à faire ressortir la tension de leur action.
la technicité des gestes : le sport impose certains mouvements techniques bien spécifiques.
pour prendre l’habitude de voir des femmes dynamiques, qui ne sont pas dans une démonstration de leur corps pour leur corps qui a quelque chose de superficiel. Elles mettent leur corps au service d’exploits sportifs, elles se surpassent.
Quel sport souhaiterais-tu voir dessiner ?
Je peins à la demande pour les sportives que vous voulez encourager, alors envoie-moi un message pour commander tes esquisses.
Allez les bleues ! J’encourage les joueuses françaises de foot pour la coupe du monde féminine.
Si tu me connais un peu, tu peux trouver cela étrange. Je dois bien avouer que je regarderai au plus la finale si l’équipe française y arrive.
Il n’est pas question pour moi de me « convertir au foot » soudainement. Je le vis à ma façon, c’est-à-dire en le dessinant.
Je profite de la notoriété de cet événement pour militer pour l’égalité femmes-hommes.
Ma technique ? Je dessine des joueuses en pleine action.
Je te montre ici ces esquisses et je t’explique pourquoi je fais ce choix.
Varier les sujets
Mes dessins montrent la technicité des gestes des joueuses.
Souvent, je dessine des corps de femmes danseuses dont les corps expriment la sensualité et la grâce. Elles ont également une maîtrise technique impressionnante, mais soit leur féminité est également mise en avant soit leur corps est émacié par leur pratique intensive.
Avec mes joueuses de foot, l’attention est captée par leur geste et leur concentration.
Cet exercice me change. Pour cette série, je me suis imposée les contraintes suivantes :
Le sujet : des joueuses de foot en action
Les couleurs : le bleu-blanc-rouge est de circonstance. Ainsi, outre les personnages, j’ai développé dans certains cas, le fond tricolore qui donne une autre atmosphère.
Franchement, je suis contente du résultat (je n’ai jamais dit que j’étais modeste).
Profiter de l’actualité
L’actualité est un phénomène ponctuel, mais il permet de mobiliser. Les hashtags pleuvent, petite goutte d’eau dans ce raz de marée, j’apporte ma contribution à l’engouement.
Je vis entourée d’œuvres d’art : les miennes, mais aussi celles d’autres artistes.
Il m’est ainsi possible d’admirer ces œuvres sous toutes les coutures, sous toutes les lumières. Je ne vois ni ne ressens les mêmes émotions au fil du temps.
Une œuvre artistique a beaucoup à nous apprendre, elle regorge de détails difficilement identifiables au premier regard.
Elle est aussi un sujet de conservation avec tous ceux qui la verront.
As-tu aussi envie de vivre au milieu de pièces artistiques ?
Je te présente trois solutions à adapter et à mixer selon tes envies et ton budget :
Acheter de l’art contemporain
L’emprunter
Créer toi même des œuvres artistiques
Acheter des œuvres d’art
La manière la plus évidente de vivre au milieu d’œuvres d’art est peut-être d’en acheter.
La difficulté reste de choisir une œuvre, sélectionner un artiste.
Les ventes records font la une des actualités et laissent penser que l’art est inaccessible en dehors des milliardaires. Or, c’est complètement faux.
Il existe une foule d’artistes qui produisent des œuvres qui seront à ton goût, adaptés à ton univers.
Il est même possible de leur demander de personnaliser leur création pour répondre à une envie ou un contexte particulier.
Tu serais surpris, si tu essayais d’entrer en contact avec l’un d’entre eux. Imagine alors le bonheur d’avoir un objet unique, créé expressément pour toi.
Tu ne connais pas d’artiste ?
Tu ne sais pas précisément ce que tu aimes, tu aurais besoin d’idées pour choisir ?
Les artothèques sont un bon moyen de changer sa décoration régulièrement, tout en profitant pleinement d’une sélection qualitative d’œuvres d’art contemporain.
Tu ne sais pas ce qu’est une artothèque ? Relis vite cet article où je te l’explique en détail.
En quelques mots, ce sont des services basés sur le même principe que les médiathèques, sauf que tu y empruntes des œuvres artistiques au lieu de livres.
Chacun peut en profiter : particulier, écoles ou encore entreprise.
Créer ses propres œuvres artistiques
Chacun est capable de créer de l’art.
Quelle que soit ta technique, il faut s’équiper : tout ce qu’il te faut peut s’acheter à Boesner ou le Géant des Beaux Arts.
Tu trouveras des conseils et des idées sur ce blog pigmentropie ou celui d’Amylee par exemple.
Un peu stressé par l’idée de créer ?
La création n’est pas nécessairement une pratique individuelle, tu peux profiter de cette expérience pour passer un bon moment en famille ou entre amis.
Les enfants de ton entourage seront ravis de participer à ce projet. Et à chaque fois que ton regard se posera sur votre création, tu repenseras à ce moment partagé.
Envie d’être accompagné par un·e professionnel·le ?
Si tu ne te sens pas prêt à franchir le pas seul, il doit être possible de prendre des cours près de chez toi.
Quel est ton choix ?
Ces choix ne sont pas restrictifs les uns par rapport aux autres. Il est possible de mixer les artistes, les styles et les provenances des créations.