Tu me connais ici comme Elize, artiste.
Pourtant, je suis également :
- Elise Villeneuve, consultante fonctionnelle à HOROQUARTZ. Tu peux même trouver ma trombine et mon CV complet sur LinkedIn.
- Elise Villeneuve, commissaire enquêtrice auprès du tribunal administratif de Bordeaux
- Maman de 2 filles Aurore et Manon
- Et encore plein d’autres choses
Quand on se fait une idée d’une personne, il est parfois difficile de s’en détacher. Pourtant, je parviens parfois à glisser que j’ai une autre facette que celle qu’on me connait (d’un aspect ou de l’autre).
C’est souvent la surprise car nous avons l’habitude de penser que les artistes ne sont pas rationnels ou bien encore qu’un ingénieur n’est pas sensible.
Mais artiste et ingénieur ne sont pas antinomiques. Et je ne suis pas la seule d’ailleurs. Si tu connais les tribulations de Marie, dont je conseille au passage de t’inscrire à la newsletter, elle est aussi ingénieure et peint à l’aquarelle.
Pourquoi faire la lumière sur ces différentes facettes ?
J’avais jusque là tendance à cloisonner les différentes activités. Et puis j’ai passé une année à me consacrer complètement à l’art.
Je me présentais alors le plus souvent comme artiste. Mes filles me présentaient aussi, c’est un bon gage sur le fait qu’elles avaient également intégré cette idée.
Une année, c’est juste assez pour faire un « trou » dans le CV : sans que cela soit inquiétant, il faut apporter une explication à son futur employeur. Et dans mon cas, j’ai expliqué en toute franchise la situation.
Ainsi, j’ai repris une activité salariée.
Beaucoup d’artistes dénigrent leur travail salarié en le nommant « travail alimentaire ». Effectivement, un travail salarié apporte un revenu régulier. Mais soyons clair, que l’on soit artiste ou pas, nous faisons tous un « travail alimentaire ».
Donc, effectivement, je travaille pour gagner de l’argent. Et je vends mes tableaux pour gagner de l’argent. Enfin, je suis aussi indemnisée pour réaliser des enquêtes publiques en tant que commissaire-enquêtrice.
Et ces activités me plaisent. Elles sont pourtant très différentes les unes des autres. A première vue, on pourrait presque penser qu’elles n’ont rien en commun.
Ne pas confondre qui on l’est et ce que l’on fait
Oui, je suis artiste et je suis consultante. Pour autant, ces identités sont plutôt liées à ce que je fais.
Ce que l’on fait rejoint qui l’on est. Mais empiler mes différentes actions ne t’assure pas de savoir qui je suis.
Ouh la… Je crois qu’on déborde sur des sujets philosophiques.
Ce n’est pas mon domaine alors je t’envoie ici si tu penses que « l’Homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait« (Sartre qui oublie un peu les femmes, au passage).
A bas l’anonymat !
Elize n’est pas exactement Elise Villeneuve. Internet donne la possibilité de se cacher derrière des pseudonymes.
Mais la vraie vie n’est pas anonyme.
C’est pourquoi je choisis de donner ici mon nom.
A bas les étiquettes !
Les étiquettes permettent de catégoriser les personnes de manière définitive.
Elles sont clairement une entrave à l’idée qu’on a d’une personne. Alors, soit on minimise son identité et dans ce cas, on en dit le moins possible ; soit on les multiplie pour donner de la profondeur à qui l’on est.
J’ai choisi la deuxième option.
Mais bien entendu, ce que je te présente ici n’est qu’une partie choisie de mon identité. D’autres choses peuvent venir compléter ces informations. Par exemple :
- J’ai vécu un an en Turquie
- Je ne possède pas de télé (depuis 10 ans)
- Le rose n’est pas ma couleur préférée
- Je suis abonnée aux magazines « Causette », « Beaux-Arts Magazine » et « Vivre Bordeaux » (mais plus à la « Revue Dessinée »)
- Mes tableaux racontent les émotions de ma vie
Jolie petit papier, très sensible et inattendu. Je partage également ta réflexion.
Merci Ford 🙂
Toujours agréable de te suivre, de loin. Biz
Merci Alice 🙂
J’aime beaucoup ton article, ça prouve aussi que derrière chaque artiste se trouve une vraie personne.
D’aillleurs, je pense que je vais te piquer cette idée pour un prochain post
Avec plaisir. Ce n’était pas évident de franchir le pas. Mais j’ai aussi fait le pas inverse : je montre mon travail artistique au « travail ».
Plus de cohérence, pour éviter le dédoublement de personnalité et le cloisenement.
belle présentation !! Elodie
Merci Elodie 🙂
très bel article, je partage tout, je suis ingé info et un peu artiste aussi, bonne continuation.
Merci Thierry. Rien n’est incompatible, et l’important est de l’assumer et de vivre ses passions pleinement. Même celles qui apparaissent contradictoires.