« Un enfant peut le faire! » : Effectivement, sauf qu’on le lui interdit.
Un adulte n’ose pas le faire : l’enfant qu’il était a intégré que c’était interdit.
Quel dommage de se priver d’un moment de liberté et de lâcher-prise !
J’ai réveillé l’enfant en moi, j’ai envoyé valser, par avance, toutes les remarques sur l’inintérêt de ces peintures. Elles ont un effet libérateur tellement puissant.
Cette série de peintures se base sur des jets d’encre liquide directement sur la toile. J’explique comment et pourquoi j’en suis venue à la créer.
Techniquement facile
En théorie, ses tableaux sont très simples à réaliser : Une toile et de l’encre (de plusieurs couleurs, c’est mieux) suffisent.
En pratique, pour obtenir des effets intéressants et variés, il importe de maîtriser la réaction des encres sur la toile, et entre elles.
J’ai travaillé sur la toile humide, et sèche pour travailler des rendus différents.
Je n’ai rien inventé (et je ne le prétends d’ailleurs pas) : Pollock et ses action paintings se sont emparés de moi. Il existe néanmoins beaucoup de différences entre ses œuvres et les miennes, alors je ne vais pas prolonger la comparaison.
Un ingrédient essentiel : ne pas avoir peur d’en mettre partout
Je réalise que j’ai pu produire ses toiles parce que j’étais en plein air, dans mon jardin.
En image, les ingrédients utiles : des encres acryliques et aquarelles, de l’eau, des pinceaux et des pipettes.
Je n’avais donc pas à me soucier que de l’encre coule sur le sol.
Et ainsi, j’ai eu l’espace suffisant pour réaliser des formats très grands (deux tableaux carrés de 146 centimètres de côté)
Une seule préoccupation : allier les couleurs
Finalement, cette pratique permet de fixer son esprit sur une seule contrainte : s’assurer que les couleurs trouvent leur place les unes par rapport aux autres.
Alors, quand commences-tu à redevenir enfant ?
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