La saga Picassomania touche à sa fin sur pigmentropie, le mooc lui, reste ouvert jusqu’en février 2016. C’est donc le moment de dresser un bilan sur cette aventure.
J’ai essayé de partager cette expérience et d’approfondir les éléments pour apporter non pas un résumé, mais un complet subjectif de cet apprentissage. Mon but est de montrer qu’un mooc est une proposition mais que chacun le vit à sa façon.
Un plaisir de participer au mooc
La plateforme Solerni reste le top au niveau convivialité des plateformes de mooc. Les vidéos sont bien montées, le contenu est recherché et pertinent. Les ressources sont claires et variées. Il y a de quoi approfondir le sujet, ou s’en éloigner. Le cours propose une ouverture vers des documents et des sites bien choisis.
Les forums sont enrichissants, tant par les apports des autres participants que par les modérateurs qui relancent et encouragent chacun.
Les quizz viennent ponctuer la fin de chaque séquence. C’est rapide et instantané au niveau du résultat. Ils ont un côté ludique. Sur d’autres mooc, il y a des évaluations par les autres participants (peer assessment). Cela permet de répondre à un exercice de manière plus personnelle, plus rédigée. J’aime beaucoup ce principe car les réponses des participants sont de bonne qualité et apportent une nouvelle lecture sur le cours et les exercices. Alors, s’il y a un point que j’aimerai voir évoluer, c’est de proposer une évaluation de ce type.
Incollable sur Picasso ?
Le mooc Picasso est l’occasion de mettre au clair mes connaissances diffuses sur cet artiste.
Les sept séquences nous ont porté à aborder divers thèmes :
La séquence 1 nous présente les enjeux du mooc. J’ai réalisé une série de masques aux feutres sur livre de poche.
La séquence 2, j’ai décidé de la consacrer au travail des enfants.
La séquence 3 nous amenait dans la période bleue de Picasso. Cette semaine là, j’ai également visionné un documentaire sur le même sujet et j’expliquais pourquoi je préfère un mooc à une vidéo.
La séquence 4 nous questionnait sur l’engagement des artistes.
Dans la séquence 5, j’ai suivi le processus de simplification et de stylisation de Picasso.
La séquence 6 nous présentait un Picasso intime. Il s’agissait d’identifier les femmes qui ont traversé sa vie, j’ai voulu élargir la question à celle de sa famille (enfants, petits-enfants) en général.
La séquence 7 : Picasso est partout, même là où ne le soupçonne pas.
A la fin de ce mooc, j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré ce qui peut être compris de Picasso. Il reste beaucoup à apprendre et les artistes influencés par lui sont également une source de lecture de son œuvre. L’exposition du Grand Palais est donc pleinement justifiée en ce sens, c’était d’ailleurs, le but de la démonstration.
Pour l’anecdote, malgré ces huit articles au sujet de Picasso, il n’y a pas sur le blog d’image de reproduction d’œuvre de cet artiste. Vous aviez remarqué ?
Un peu perdu avec cet article ? La question est peut-être : Kezako un mooc ?, expliqué sur pigmentropie