Le plus souvent, je m’intéresse d’abord aux œuvres d’un artiste, le contact passe au travers de son travail. Et puis, il vient un moment où je me demande qui est l’artiste derrière ces œuvres. Petit à petit, les informations se croisent, se répètent et je me les approprie. Connaître le contexte qui a conduit à la création enrichit ma compréhension de son travail.
Il en est ainsi pour ma découverte de Camille Claudel. Mon premier contact a été au musée Rodin, à Paris, en 2006 environ. Puis, en aout 2016, au musée Sainte-Croix de Poitiers, lors de l’exposition “Belles de jour”. En mars 2017, lors de la communication autour de l’ouverture du musée Camille Claudel, j’ai dessiné une série d’esquisses représentant ses sculptures et j’ai voulu en savoir plus sur cette artiste.
J’ai emprunté à la médiathèque son catalogue raisonné, j’ai visionné le film Camille Claudel.
Camille Claudel m’inspire. Je ne me lasse pas d’esquisser ses sculptures.
Cette artiste me fascine toujours autant. Je prends ces œuvres comme source de mes esquisses avec plaisir.
La série que j’ai réalisée l’année dernière suscite un intérêt constant. Les dessins ont été dispersés de part le monde : j’en ai envoyé en Grèce, aux Pays-Bas et en Guyane.
Les raisons sont multiples :
Ses œuvres sont pudiques.
Les couples ne forment qu’un.
Ses sculptures vibrent d’une émotion palpable.
Les œuvres de Camille Claudel sont pudiques.
Même si la plupart des personnages sont nus, leur posture cachent les détails qui risqueraient de donner un caractère sexuel au rendu global.
Par exemple, elle laisse brute la partie basse de la sculpture des danseurs de sa sculpture “la valse”. Et la pierre se transforme en un drapé qui vient couvrir les amants à partir du bas du dos.
L’unité dans les couples
Que ce soit pour “la valse” ou “l’abandon”, les deux corps sont imbriqués les uns dans les autres.
Ils ne forment qu’un. Il y a très peu de vide entre les deux personnes. Je n’arrive pas toujours à distinguer moi-même à qui appartiennent certains membres.
Cela confère de la confusion à mes esquisses, mais libère également le trait.
En effet, souvent, quand on dessine un corps, le plus grand danger est de le dessiner tel qu’on s’imagine qu’il est, sans prendre le temps de l’observer. Or, ici, pas le choix, il faut suivre et placer chaque partie du corps pour que l’ensemble devienne compréhensible.
Le résultat n’est pas forcément beau, ni exact, mais c’est un travail d’apprentissage très riche.
Des œuvres vibrantes, riches d’émotions
Les œuvres de Camille Claudel vibrent et transmettent un maximum d’émotions.
Quel que soit l’angle ou le détail que je choisisse pour observer ses œuvres, je reste fascinée par leur fragilité, leur force, les détails, la justesse, l’équilibre.
Les sculptures sont des œuvres autour desquelles on se déplace, Camille Claudel parvient à n’oublier aucun détail, aucune facette.
Le musée Camille Claudel ouvre ce dimanche 26 mars 2017.
Je suis complètement admirative des sculptures de Camille Claudel, je trouve fascinant le mouvement qu’elle parvient à nous transmettre, le déséquilibre qu’elle manie si merveilleusement.
Il se dégage de ses sculptures tellement de force et d’émotion.
C’est pourquoi j’ai choisi de réaliser des esquisses de quelques unes de ses sculptures. Mes dessins ont été réalisés sur la base du catalogue raisonné de cette artiste.
Je voulais depuis longtemps peindre sur un papier avec une histoire et intégrer des effets de matière dans mes encres. Ce sera du papier à musique !
Pourquoi le papier à musique ?
Le papier à musique me fascine. Il représente à mes yeux une langue étrangère.
Et puis, je voulais trouver du papier vieilli, jauni par le temps.
Enfin, évoquer la musique s’adapte très bien au thème de la danse, que j’écume largement.
Premier essai
Je suis partie de mon esquisse favorite, inspirée de la “Valse” de Camille Claudel et j’y ai incorporé des morceaux de papier à musique.
Quand j’essaie une nouvelle technique, je préfère ne pas tout bouleverser. Si je modifie le support, les couleurs, les sujets, je me perds moi-même. Ce Big Bang ne me permettrait pas d’identifier ce qui n’irait pas, si le résultat ne me convient pas.
Pour un essai, l’effet me plait. Je vais continuer à rechercher des papiers vieillis. Ces papiers ont une âme, leur histoire s’ajoute à mes dessins.
Il faut donc prévoir une étape supplémentaire de préparation du papier (et de séchage).
Pour lier le papier support et le papier ajouté, je peins un fond commun, lors du collage du papier.
Mes personnages ne flottent plus dans le vide, mais se meuvent au sein d’un environnement que je leur ai préparé.
Etape supplémentaire dans les nouveautés : l’esquisse ci-dessous a été réalisée sur une toile. Le papier a été mouillé pour donner le relief.
Ce n’est pas fini
La recherche du papier à musique est également intéressante. Je vais continuer à fouiner les papiers jaunis dans les vides-greniers et les brocantes. J’ai d’ailleurs déjà trouvé de vieilles cartes routières. Il faudra partir sur un autre thème.
Pour continuer
Une des artistes que j’adore et qui excelle dans le mixmedia est Julie de Terssac. Je t’invite à découvrir son travail. J’adore comment elle agence les différentes matières, et comment elle les lie entre elles avec la peinture. Je suis complètement fan de ses tableaux sur des ardoises d’écolier.
Les esquisses et les toiles sont en vente. Vous pouvez commander votre esquisse personnalisée si vous souhaitez changer la couleur, le sport. N’hésitez pas à me contacter directement.
Les séries peuvent être vues comme une manière de se répéter.
Or, si la répétition n’a pas forcément la cote, elle est pourtant la base même de tout apprentissage.
La répétition est parfois vue comme une façon de faire du sur-place, de ne plus progresser.
L’expression populaire dit d’ailleurs “Faire et défaire, c’est toujours travailler, mais ce n’est pas gros avancer. “
Mais alors pourquoi autant d’artistes n’hésitent pas à se répéter ? Certains bâtissent même leur carrière sur un seul type de création.
Se répéter : retrouver du plaisir à chaque fois
Pour les artistes peintres, il peut être mal vu de se répéter. Effectivement, l’aspect original de l’œuvre peut paraître amoindri.
Pourtant dans d’autres pratiques artistiques, ce n’est pas si évident.
Par exemple, on ne reproche pas à un chanteur de chanter les mêmes chansons. On adore écouter et ré-écouter les mêmes.
Quand j’écoute et réécoute une chanson, je construis avec elle une histoire, je l’associe à des événements de ma vie.
Je peux retrouver le contexte qui m’a fait la connaître, à quelle fête j’ai dansé dessus, avec qui j’étais.
Je suis aussi heureuse de les faire découvrir à mes filles, pour me créer de nouveaux souvenirs, pour partager un moment avec elles.
Répéter permet de progresser
Pour s’approprier un geste, pour maîtriser une technique, il est nécessaire de répéter.
Aucun sportif ne devient champion du monde en ne réalisant qu’un seul match ou qu’une seule course.
Au contraire, en réalisant encore et encore une action, on progresse jusqu’à exceller.
Et puis, en réalisant la même chose, on peut constater le fruit de ses efforts. Si on change trop de paramètres, il devient difficile de se rendre compte de l’évolution.
Se rassurer en répétant
Les injonctions à “sortir de sa zone de confort” peuvent être pesantes.
Mais parfois, on a juste envie de profiter d’être en terre connue. C’est réconfortant et ça fait du bien – aussi.
A chaque fois, le résultat est différent, j’accentue différemment les couleurs. Je change l’association des couleurs, le cadrage, la taille, le support.
Je montre au maximum les processus de création de mes peintures et esquisses. Et pour cette fois-ci, j’ai réalisé une vidéo.
J’ai filmé, en plein fixe, avec un cadrage large, la création d’une esquisse, celle inspirée sur la sculpture de “la valse” de Camille Claudel. D’ailleurs, je me base sur une photo que l’on aperçoit dans le coin haut gauche, à l’écran de l’ordinateur.
Les étapes de création
Ce qui est visible dans la vidéo :
Je commence par mettre des masses à l’encre.
Puis, je travaille au crayon de couleur (peu visible sur la vidéo, et pourtant qui me demande le plus de temps).
Ensuite je passe aux feutres d’abord fins, puis plus épais.
Enfin, je termine en renforçant le contraste à l’encre : directement à la pipette et au pinceau dans l’encre non diluée.
En résumé, je travaille par couches successives.
A la manière d’une sculptrice, je pose d’abord les masses, puis j’affine progressivement.
Je me laisse la possibilité de faire des erreurs au début, puis de les corriger au fil des différentes étapes.
Une autre vidéo à suivre ?
L’exercice de la vidéo est difficile, mais je m’y lance.
L’accueil a été très bon sur les réseaux sociaux. Et je vous en remercie.
Peut-être faudrait-il que je commente le processus. Mais alors la vidéo serait plus longue puisque la durée totale, non accélérée était initialement de l’ordre du quart d’heure.
Le format carte postale n’enlève rien à la créativité.
Ces dimensions imposent certes des contraintes, mais elles ont bien d’autres avantages :
Elles permettent de proposer des oeuvres à prix modiques.
Le temps passé sur chaque esquisse est moindre, ce qui permet d’expérimenter plus. Par exemple, si j’ai envie de tester une nouvelle couleur, une association de couleurs, j’aurai déjà une bonne idée du rendu sur un petit format.
Expérimenter plus, cela signifie également produire plus et donc acquérir plus de maîtrise. Parfois, en passant “trop” de temps sur un tableau, on finit par se perdre dans les détails.
Je dévoile ici de nouveaux essais de cartes postales artistiques, que je commente rapidement.
La danse – une série verte
J’aime associer l’encre verte au feutre violet. Ce n’est pas habituel de pendre des personnes en vert, mais au final, ça n’étonne pas tant que cela.
Sur l’esquisse ci-dessous, je me suis plus attardé sur le visage. Et c’est l’une des premières fois où le résultat me convient.
Par contre, je l’avoue tout de suite, le modèle ne peut pas se reconnaître. Ce n’est d’ailleurs pas mon but, puisque les personnes de mes esquisses en restant anonymes deviennent universels.
La posture de la danseuse était désarticulée, à la manière d’un pantin. On retrouve ce sentiment dans l’esquisse.
Sur chacune des esquisses des danseuses, je me retrouve à amputer les danseuses d’une main. Cela me semble d’autant plus flagrant sur celle-ci.
Je n’arrive pas à analyser pourquoi, mais cette course me paraît trop statique. Si je faisais de la bande dessinée, j’aurai pu ajouter quelques traits pour donner l’impression de vitesse.
Les mariés en rose/violet
L’encre verte associée au feutre violet, cela fonctionne. En revanche, l’inverse est moins vrai.
Sur cette esquisse, les couleurs me semblent mal choisies. Alors je suis mal à l’aise avec l’ensemble.
Cette fois-ci, j’ai laissé de côté le feutre marron et j’ai opté pour un feutre vert : cela fonctionne beaucoup mieux.
Tu connais les séances de “trash the dress” ? Non, et bien voilà ce que ça peut donner.
Ces cartes postales artistiques sont à vendre. N’hésite pas à me contacter si tu es interessé.e par l’une d’entre elle. Ou bien encore si tu aimes mon style et que tu souhaiterais que j’en prépare pour toi.
Récemment, j’ai réalisé une série d’esquisses au format carte postale. Je propose de présenter ces esquisses en commençant par celles sur les sujets de grossesse, de bébé et d’enfant.
Je te montre toute la série : les bons comme les moins bons dessins.
Dessiner la grossesse
Pourquoi voit-on peu de femmes enceintes ? Leur ventre tout rond m’inspire.
Pourtant, ces périodes de ma vie ne m’ont pas particulièrement enchantée.
Mais il en reste un mystère, que je n’ai toujours percé et qui m’inspire. Je reste admirative face à ces ventres tout rond.
L’esquisse ci-dessous cumule plusieurs défauts :
Le trait foncé est très épais : il contourne trop, alors que mes traits vont habituellement modeler les volumes
Le sujet ne rentre pas dans le format (coupé au niveau de la tête et au niveau des jambes). C’est une grosse difficulté sur un format petit.
Des bébés…
Tout fragile et tout petit : le format carte postale semble parfait pour le bébé.
Sur ce dessin, l’encre est vraiment très légère. Tout en douceur pour ne pas réveiller le bébé qui dort.
Plus d’encre sur ce dessin, plus de détails aussi.
… Et leurs pieds
Les pieds en général sont comme les mains : savoir les dessiner peut s’avérer complexe.
Et les pieds de bébé, c’est encore un autre défi, car ils sont encore bien lisses et arrondis : ils n’ont pas encore porté le poids d’un humain.
Tu as vu que je teste de nouvelles signatures ?
L’esquisse suivante reste entre nous : le pied de profil, devant est tout simplement raté…
Une tentative avec l’encre mauve : trop foncé ! Je ne suis pas parvenue à trouver la couleur de feutre qui s’associerait avec. Et en plus, le pied en arrière plan cloche.
Des enfants
Les proportions des bébés ne sont pas celle des adultes (donc apprises aux cours de modèles vivants). Et les enfants, suivant leur âge, ont également des proportions qui fluctuent. Cela concerne en particulier la taille de la tête, proportionnellement au reste du corps.
Maillol est un sculpteur du sud-est. Reproduire certaines de ces sculptures m’a paru une évidence.
J’explique comment un faisceau d’éléments m’ont conduit à connaître cet artiste et à avoir envie de réaliser des esquisses de ses oeuvres.
Pourquoi Maillol ?
Aristide Maillol est un sculpteur originaire du sud. Je l’ai découvert en plusieurs étapes :
L’an dernier, Pauline (Pauline Raconte l’art) montrait régulièrement des photos de la sculpture “la Méditerranée”, dans le hall du musée Rigaud à Perpignan. Petit à petit, au fil de ses photos partagées, je me suis appropriée et familiarisée avec cette œuvre. Ce fut un premier pas dans ma découverte.
Au printemps dernier, j’ai passé quelques journées dans les Pyrénées Orientales. Je me suis rendue à Banyuls-sur-mer et je suis passée à proximité du mas d’Aristide Maillol, devenu musée. Il était alors fermé, mais de constater son isolement, de voir les paysages qu’il avait vus m’a rapprochée encore de ce sculpteur.
Pourquoi esquisser ses sculptures ?
A un moment, il m’est apparu évident d’esquisser ses sculptures. En effet, son œuvre “la nuit” prend quasiment la même posture que l’une de mes toiles réalisées en 2017.
Une opportunité de tester une nouvelle technique : le dessin sur fond noir
Pour finir, avec ces esquisses, j’ai expérimenté une nouvelle technique. J’ai travaillé à partir d’un papier noir, avec de la peinture acrylique pour apporter un contraste.
Tenter un nouveau procédé a un côté grisant.
Effectivement, toutes mes esquisses ne me plaisent, mais cela fait partie du processus même de l’apprentissage. Finalement, dans le lot, celle ci-dessous représente une satisfaction : parvenir à sortir de sa zone de confort et réussir constitue une petite victoire personnelle.
Au collège, j’étais fascinée par une professeure d’histoire qui nous faisait découvrir l’histoire aux travers de tableaux.
J’étais émerveillée par plusieurs choses :
Comment pouvait-elle connaître autant d’artistes et de tableaux ? Ils sont si nombreux, surtout quand on multiplie les époques.
Comment pouvait-elle comprendre les messages “cachés” dans les tableaux ? Moi, je ne comprenais quasiment pas le message initial, alors identifier que certains détails renvoient à d’autres sujets, je n’y étais pas.
Comment connaissait-elle tout le contexte autour de ces œuvres ?
Aujourd’hui, sans être une experte, je connais moi aussi beaucoup d’artistes, d’œuvres et d’anecdote. Je t’explique comment apprendre l’histoire de l’art.
‘La compréhension des œuvres est un processus lent‘ (Pauline Raconte l’art)
Apprendre l’histoire de l’art n’est pas une fin en soi. J’ai appris au fil du temps à reconnaître, situer dans les mouvements les œuvres et les artistes. Cela me permet de multiplier le plaisir que j’ai à découvrir ou voir des œuvres. J’ai laissé parler ma passion et mes envies pour approfondir mes connaissances.
Des cours d’histoire de l’art
Je n’ai pas suivi de cursus de formation d’histoire de l’art. En revanche, j’ai assisté à des séances organisées par des associations, par différentes écoles (école du Louvre, école des Beaux-Arts de Nantes), en tant qu’auditeur libre.
Les écoles d’art proposent souvent des cours pour le grand public. Souvent l’inscription pour les cours est en année scolaire. Il n’y a pas de sélection, mais les places étant limitées, il ne faut pas rater le créneau pour s’inscrire.
Les MOOC
Je suis une adepte des MOOC, qui ont l’avantage de pouvoir être suivis depuis chez soi. De plus ils sont gratuits : le contenu est généralement de qualité, organisé par des institutions.
Visiter les musées
Une visite de musée est évidemment un bon moyen d’en apprendre plus sur l’art. Avec un guide, le processus d’apprentissage est décuplé.
Avoir l’œil
Au final, l’art est partout. Les œuvres d’art les plus célèbres sont détournées.
Elles nous entourent au quotidien.
On en retrouve sur nos pots de yaourt :
La répétition conduit à l’apprentissage
A force de voir et revoir les œuvres, en entendre parler, on s’approprie les messages qu’elles communiquent, on parvient à créer des passerelles entre les époques, les techniques et ainsi de suite. Aussi, plus les artistes sont cités, plus il y a d’articles, d’exposition rétrospectives et plus ils entrent dans l’Histoire.
Pourquoi les femmes sont oubliées dans ce processus
A ce jeu-là, l’Histoire a oublié les femmes. En effet, l’histoire s’intéresse au politique. Et on cantonne généralement les femmes au domaine familial domestique.
« Les femmes sont les grandes absentes de l’histoire »
Le phénomène se produit dans l’histoire en général et dans l’histoire de l’art a fortiori.
Il est en effet plus souvent de muses ou d’amantes plutôt que de collaboratrices, d’assistantes plutôt que d’artistes. Aussi l’histoire présente le travail de Camille Claudel sans oublier de préciser qui fut son mentor et amant, en n’indiquant que très peu l’apport de cette relation pour Rodin. De même, Meret Oppenhein se trouve dans l’ombre de Man Ray.
Mon projet pour participer à la reconnaissance du travail des artistes femmes
A PiGMENTROPiE, j’essaie de mettre en avant des artistes femmes et hommes.
Mais j’ai remarqué qu’une page citant Van Gogh mobilise plus qu’une autre parlant d’Elisabeth Vigée-Lebrun. Alors est venue une idée : pourquoi ne pas “attirer” les lecteurs sur des artistes connus, et proposer d’en découvrir une moins connue dans le même temps.
Ainsi, je commence une série d’esquisses qui représentent des sculptures en suivant le principe suivant : Chaque dessin mêle des sculptures produites par une femme et par un homme.
Je choisis les artistes un peu au hasard, sans rechercher des similitudes, ou des liens. Mon trait crée le lien entre les deux.
Envie d’en savoir plus sur un des thèmes abordés dans l’article :